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Comment les aéroports cherchent à réduire leur impact environnemental
23 novembre 2018

L’ENAC (Ecole nationale d’aviation civile) a organisé la semaine dernière la deuxième édition des Assises de l’aéronautique et du développement durable. Elle a réuni à Toulouse quelque 200 acteurs économiques, allant des gestionnaires d’aéroports (Paris, Toulouse, Lille, Lyon, Nice…), aux industriels (Airbus, Safran, Thales, Sopra, Sita, Egis…), en passant par des chercheurs et des élus locaux, afin d’échanger sur les bonnes pratiques pour concilier la croissance du transport aérien mondial et le développement durable. « Nous visons la neutralité carbone à l’horizon 2030 pour les trois sites de Roissy, Orly et Le Bourget », souligne Amélie Lummaux, Directrice de l’environnement et du développement durable chez ADP. Parmi les solutions évoquées lors de ces Assises : l’utilisation de l’intelligence artificielle et du big data pour décongestionner les pistes et fluidifier les aérogares, l’emploi de capteurs sur les infrastructures pour optimiser les éclairages et le chauffage ou le recours à des logiciels capables de mesurer en amont l’impact environnemental d’une décision. La plupart des acteurs se renforcent en outre dans les énergies vertes, en développant l’utilisation de pompes à chaleur, de centrales biomasses, d’ombrières photovoltaïques ou de la géothermie. Cela passe également par la production et la distribution d’hydrogène « vert » pour de nouveaux usages au sein de l’aéroport, mais aussi par la promotion de la mobilité à hydrogène concernant les navettes, les taxis ou les bus desservant la plateforme aéroportuaire. De même, les industriels réfléchissent à des solutions écologiques pour le roulage au sol des avions.

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