L’industrie aéronautique française comporte l’ensemble des segments de l’aviation civile : générale, régionale, commerciale, hélicoptères et aviation d’affaires.
Le secteur est stratégique puisque la France est le seul pays, avec les Etats-Unis, à être en mesure de concevoir et de produire tous les éléments d’un avion qu’il soit civil ou militaire.
La moitié des avions court-moyen-courriers de la flotte mondiale et les ¾ des moteurs de ces appareils sont issus des industries françaises et européennes.
La filière aéronautique civile française est accompagnée dans son effort de recherche par des instituts et laboratoires de niveau mondial : Onera, le Cerfacs, certains laboratoires du CNRS ou du CEA, les IRTs de la filière – Saint Exupéry, Jules Verne et M2P. Ces acteurs sont fournisseurs de compétences uniques et de grands moyens d’essais, avec en particulier le parc de souffleries de l’Onera.
La filière est clé pour la France en termes de technologie, d’économie, d’emplois, et de souveraineté. Elle est le principal contributeur de l’économie française en ce qui concerne la balance commerciale, le nombre d’emplois qualifiés et l’effort de R&D rapporté au chiffre d’affaires (35 000 emplois de R&D et R&T dans l’aéronautique). Après une année 2019 exceptionnelle (retrouvez l’intégralité des chiffres de la filière sur le site du GIFAS), la crise sanitaire de 2020 et son impact inédit sur le transport aérien ont profondément affecté toute la filière aéronautique française.
Le pari que nos industries partagent avec les pouvoirs publics dans le cadre du plan de relance est, non pas de maintenir, mais d’accélérer l’effort de préparation technologique pour concevoir et développer un transport aérien décarboné à l’horizon 2035 tout en maintenant les compétences d’ingénierie à la pointe de l’état de l’art technologique et en adaptant l’ensemble de la filière au nouveau contexte issu de la crise.