Les compagnies aériennes et les constructeurs aéronautiques se sont fixés pour objectif de réduire de moitié les émissions de CO2 d’ici à 2050 sans renoncer à la croissance du trafic.
Les professionnels du transport aérien sont déjà bien engagés sur la voie de la réduction des gaz à effet de serre.
En attendant l’arrivée, vers 2035, des premiers avions « zéro émission » qui n’ont rien d’une utopie, comme l’a encore réaffirmé le CEO d’Airbus, Guillaume Faury, des initiatives ont déjà été amorcées, dont Air France par exemple représente une bonne illustration. Cette année, la compagnie s’est engagée à compenser 100% des émissions de CO2 de ses vols intérieurs, soit environ 500 vols quotidiens avant la crise, et à réduire de 50% celles de son réseau domestique d’ici à 2025.
Sur les dessertes long-courriers, qui représentent les deux tiers des émissions, il existe deux leviers à ce jour pour rester compétitif face à des concurrents internationaux non soumis aux mêmes contraintes : l’achat de nouveaux avions comme l’A350 et le 787, offrant environ 20% à 25% de gain de consommation par rapport à la génération précédente ; et l’adjonction de biocarburants au kérosène traditionnel.
Les Echos du 11 septembre 2020