L’Onera estime que des avions électriques de petite taille, de 10 à 40 sièges, peuvent voir le jour d’ici 10 à 15 ans, sur des distances courtes, ce qui intéresse l’aviation régionale comme l’aviation privée. En revanche, « je ne pense pas que pour des applications commerciales, la propulsion électrique soit la solution pour la prochaine génération d’avion moyen-courrier à l’horizon 2030-2035, estime Philippe Petitcolin, directeur général de Safran. Je pense qu’elle pourrait l’être après, qui pourrait venir en 2050 ou 2060. La prochaine génération d’avion moyen-courrier pourrait plutôt être un avion hybride ». Le kérosène étant appelé à rester le principal carburant à l’horizon 2040-2050, il est d’autant plus intéressant de développer les biocarburants aéronautiques. Aujourd’hui, six biocarburants sont certifiés par l’organisme international ASTM. Selon Michael Gill, directeur des questions environnementales d’IATA, l’utilisation de déchets agricoles et urbains « est la piste la plus recherchée ». Ces biocarburants devraient représenter 2% du total en 2025.
Avion électrique, hybride, biocarburants, l’aviation verte avance ses pions
4 décembre 2018